Túrbeth Lossfin by Ryszard Derdzinski

Túrbeth Lossfin

L'Epitaphe de Nivacrin

par Ryszard Derdzinski

 

 

 

Dans Le Retour du Roi, chapitre La Bataille des Champs du Pelennor, p. 106 nous lisons au sujet du cheval du roi Théoden – Nivacrin: mais pour Nivacrin ils cruesèrent une tombe et dressèrent une pierre sur laquelle était gravé dans les langues du Gondor et de la Marche:

 

Fidèle serviteur et maintenant de son maître le fumest destin,

le poulain de Piedléger, le rapide Nivacrin…

 

Les langues du Gondor et de la Marche dans le livre de J.R.R. Tolkien sont bien sûr le Sindarin et le Vieil Anglais (ou Anglo-Saxon). Ci-dessous je présente ma traduction de l'épitaphe de Nivacrin dans ces deux langages - d'abord le Sindarin, puis le Vieil Anglais, ensemble avec leur transcription en Tengwar et Angerthas. Cette composition prendra part à l'Elvish Language Poetry Prize organisé par Lisa Star. Il fut d'abord publié dans Tyalië Tyelelliéva #16, p. 21. Ici je le présente avec quelques corrections.

 

 

sindarin:  

 

Muin bór dan dagnir hîr,

hîl Celegdal, lint Lossfin

‘cher vassal mais fléau [du] maître,
héritier [de] Piedléger, rapide Nivacrin.’

Rohirric (anglo-saxon):

 

Léof þegn giét fréas bana -

Lihtfótas fola, swift Snáwmana.

 

‘cher vassal mais fléau [du] maître,
héritier [de] Piedléger, rapide Nivacrin.’

 

 

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